
J’accepte cet archipel des Amériques.
Je dis à l’ancêtre qui m’a vendu et à l’ancêtre qui m’a acheté : je n’ai pas de père, je ne veux pas d’un tel père, bien que je puisse vous comprendre, fantôme noir, fantôme blanc, quand l’un et l’autre vous murmurez “histoire….
A vous grands-pères à qui intérieurement j’ai pardonné, je vous adresse, comme le plus honnête de ma race un étrange merci.
Je vous adresse un étrange , amer et pourtant exaltant merci pour cette immense friction et soudure de deux grands mondes, pareils aux moitiés...
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