18 octobre 2012
MAX POL FOUCHET
Pour détruire un jour d'été
Le seul envol d'un oiseau
Vent froid au revers des plaines
Les hameaux de sang caillés
Notre coeur est nostalgie
Une terre à nos pas inconnue
Regret de ne plus habiter
Et nous n'y avons pas vécu
D'autres chemins jamais foulés
Celui-ci nous semble un otage
Le regret le désir mêlés
Espoir et deuil ont le même âge
La montée d'un aile au soir
Souligne le jour qui tombe
Quelle braise encore empêche
Le feu d'accepter la cendre ?
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MAX POL FOUCHET
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Photographie Làszlo Novak
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