
Je l'ai trouvée à l'aube, un matin de clarté Frêle et pale dans une robe cousue de nudité Les yeux clairs grand ouverts, elle semblait effrayée Comme exilée sur terre, comme un oiseau blessé Je l'ai pris par la main, elle m'a accompagné
Ensemble sur les chemins, nous avons voyagé Dans l'univers serein au pas d'éternité Sans peur du lendemain, sans mémoire du passé Dessous ses pas légers, des champs de fleurs naissaient Le langage des forêts nous était familier D'un geste de la paume, toutes étoiles scintillaient Et dans sa voix ,...
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