jeudi 29 novembre 2012

LE TEMPS DE L'ECLIPSE

Pour Oriane, . Les livres ont tremblé sur les rayons craché leurs entrailles secrètes La gloire est pour les chiffres, pour les signes pour les cadavres de poèmes oubliés La poésie : un mot enterré dans la bibliothèque un autre qui ressuscite sur le bout de la langue . KAMAL KHEIR-BEIK   . Oeuvre Giuseppe Maria Crespi  
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jeudi 29 novembre 2012

RENE-GUY CADOU

Celui qui entre par hasard dans la demeure d'un poète Ne sait pas que les meubles ont pouvoir sur lui Que chaque noeud du bois renferme davantage De cris d'oiseaux que tout le coeur de la forêtIl suffit qu'une lampe pose son cou de femme A la tombée du soir contre un angle verni Pour délivrer soudain mille peuples d'abeilles Et l'odeur de pain frais des cerisiers fleuris Car tel est le bonheur de cette solitude Qu'une caresse toute plate de la main Redonne à ces grands meubles noirs et taciturnes La légèreté d'un arbre dans... [Lire la suite]
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mercredi 28 novembre 2012

JE TE SALUE JAMAIS...Extrait

Derniers Saluts ce soir ceux que je t'envoie n'ont pas de fin pas plus que mes salut Salut à Pas question que les transmette la divine diligence.   Tournant de l'œil s'effondrent les violettes que le temps tiède a trop étreintes c'est légitime il est resté sans les voir depuis l'an dernier.   Salut assiduité des fleurs assurant votre retour périodique salut assiduité du sans retour tu as suivi à la lettre les morts. Salut étreinte des ténèbres qui accueilles le légitime, elles sont restées sans te voir dès... [Lire la suite]
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mercredi 28 novembre 2012

CAMBRIOLAGE D'ILLUSIONS

« Et je vis quelque part au cœur de la nuit  Resplendir Une pharmacie de garde  Monsieur, donnez-moi un somnifère,  que dorme un peu le désert dehors Et le temps que se déplace de sa somnolence  le pharmacien, j'admirais  l'égalité des douleurs sur les rayons  incurables et guérissables, toutes  dans des petites boîtes joyeuses aux couleurs vives.  Et soudain, je t'ai reconnue. À l'isolement.  En haut ; là où seul l'œil de la peur accède.  Image de mort sur... [Lire la suite]
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mercredi 28 novembre 2012

PAROLE D'OISEAU

Parfois on me reproche mon air absent. Je pourrais répondre que je suis ailleurs. On me demanderait où ? Les gens qui nous aiment ne lâchent pas le morceau jusqu’à ce qu’ils obtiennent une réponse. Est-ce qu’ils écoutent vraiment cette réponse ou juste le bruit qu’elle fait dans leur oreille. Ils veulent le bruit d’une réponse pour nous savoir encore en vie. Je me souviens d’un homme qui travaillait sous terre le jour et parlait à ses oiseaux, soir et matin. Au crépuscule et à l’aube. Au mourir et au lever du jour. Il leur parlait... [Lire la suite]
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mercredi 28 novembre 2012

KIKI DIMOULA - A propos de la poésie....

« Tu marches dans un désert. Tu entends un oiseau chanter. Même si tu as du mal à croire à cet oiseau suspendu dans le désert, tu es obligé de lui préparer un arbre. Voilà ce que c'est, la poésie. » . . . KIKI DIMOULA . . . Oeuvre Marie-Reine Sansarricq  
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mardi 27 novembre 2012

QUAND IL NEST PLUS...

 Comme tu reviens à me manquer Frère O Frère qui de ta prison De vingt ans PerpétuelleÉminemment ProvidentielleBrûlais ta vie en te consumant Un cloître aux hallucinations au verdictSans appel de l'être collectifNous y aurons été assassinés Tous les deux Loin de nous les vésaniesMais je te garde là près de moiTel que j'aime à te panserEt l'absence la réclusion Ne sont rien tu le saisQui enfantent toujoursNos songes et attisentLes souvenirs les plus beauxEn se jouant de notre mortAu sourire généreux qui n'est plus A cette joie... [Lire la suite]
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mardi 27 novembre 2012

AGNES SCHNELL

Par la fenêtre ouverte la lumière pénètre avec le songe. L’heure est aux mains fermées en rupture avec la voix apprise et les masques si lourds à porter. Poids de sable en vain remué ou doux effacement des révoltes usées ?   .   AGNES SCHNELL   .  
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mardi 27 novembre 2012

MARS 79....

Las de tous ceux qui viennent avec des mots, des mots mais pas de langage, je partis pour l'île recouverte de neige. L'indomptable n'a pas de mots. Ses pages blanches s'étalent dans tous les sens! Je tombe sur les traces de pattes d'un cerf dans la neige. Pas des mots, mais un langage... . TOMAS TRANSTRÖMER   .    
mardi 27 novembre 2012

EXTRAIT DE L'ETUDE PARUE DANS "ARPA" No 83 - JUIN 2004

   Lorsqu'on sent rechercher, avant tout, une présence intime, juste, plénière au monde et à l'autre, à soi aussi, et à ce qui, comme au-dedans ou au revers, nous porte à l'être – comment écrire ?       Tâcher, en poète, de dire l'intense rencontre vécue ou approchée en des moments privilégiés, avec ce qui l'a entourée, ses abords, ses échos, pour en préserver au moins une trace à retrouver et partager avec autrui, risque de faire éprouver l'impuissance du langage, ou, pire, son danger, et... [Lire la suite]
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