6 décembre 2012
LEGER
Se sentir sans armure
En soi une blessure
Une innocence enfouie
Poussière de paradis
Ne plus vouloir du poids
Que l'on porte avec soi
Qui nous tient, que l'on traîne
Cette pensée qui enchaîne
Mais se vouloir léger
Comme la caresse d'une aile
L'envol d'une hirondelle
Qui nous frôle en secret.
Mais se vouloir léger
Ainsi que la fumée
De cette frêle flamme
Qui peut s'appeler une âme
Mais se vouloir léger
Presque jusqu'à l'absence
Au coeur une béance
Un lieu à habiter
Mais se vouloir léger
Etre espace pour l'accueil
Une lumière sur le seuil
D'une porte entrebâillée
Mais se vouloir léger
Feu follet fragile
Comme toute vie sur un fil
Et se sentir tranquille…
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FRANCIS PANIGADA
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