TOM B.
Dans ta chevelure, je vois des océans a la dérive.. Un ciel de miel et de doux nuages à flots.. Dans ta nuque se sont glissés des mots tendres, un souffle chaud, un baiser y dort.. Tes épaules.. Comme la clé de voûte de toutes les batailles ancestrales, tu es si forte.. Tu prendrais dans tes bras toutes les misères et le dernier orphelin. Et ton dos, tu ne voudrais tout supporter, tout prendre, tout donner, tout recevoir.. Ton bassin est le port de tous les mirages, des bateaux, toutes voiles dehors, y chantent avec le vent avant de repartir vers le large.. Et tes cuisses comme des rêves d'ailleurs, ces lointaines terres, oubliées de tous.. Ces entrelacs en hibernation.. Je suis à tes pieds et je te demande pardon, oh femme, mère de tous les hommes.. Oh Mamma, sein de tous les seins. Tu es éternelle, tu vibres et ces danses dans la clairière de nos vies, tu es l'umbilicus. Je te demande pardon Oh ma Pantheon.. Pour tous les hommes. Ces enragés...
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TOM B.
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