lundi 14 janvier 2013

LETTRE A THIERRY METZ

Il y a quelque chose, dans ce que l’on nomme littérature, qui ne touche pas, qui ne parvient pas à atteindre ce que nous vivons les uns et les autres si intensément. Il y a quelque chose, dans cet acte, qui nous est dérobé. Les mots ne nous sont d’aucun secours. Ils sont toujours en aval, en amont. Pourtant, nous n’avons qu’eux nous permettant de tenir debout, de nager dans le lit des rivières sans contrainte, de voir apparaître le soleil, de voir descendre les nuits sur les montagnes toutes proches. Et cela est beau, un enchantement.... [Lire la suite]
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lundi 14 janvier 2013

CHAQUE ADIEU...

 Chaque adieu abrège la terre. Il est une mémoire où le temps est perdantScrutateur ! c'est au coeur que l'instant s'écrit.L'amour ne festoie qu'en outrepassant ses droits,et si le massacre s'inscrit en tour d'ivoire,le monde qui luit à la lueur des flambeauxdessine d'autres rives. L'or sauvagedu rêve anime un univers qui s'honoreau miroir de l'homme. Renversé le pouvoirdes dieux : l'absence est ce Lieu où tu vis encore,et mon tourment n'est qu'un mirage, heurté par le mot,ouvert à la grâce. .   Claudine HELFT   .... [Lire la suite]
Posté par emmila à 22:18 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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lundi 14 janvier 2013

LE BOIS DE VIVRE...Extrait

Faite claire la parole est d’adieu du front à la terre Quand l’automne brûle Le silence s’assied nu au bord du message Et l’oiseau d’Afrique Monte à la blancheur éclatée de son aile L’enfant de raisin et de sable Ce loin d’exil Laissé par la nuit dans l’arbre à voix Rêve arraché au rêve par la colère des chaînes Quand le calice était l’eau où boit le blé Quand le calice était source lunaire perdant les murs Quand le calice a laissé ses lèvres sur la mémoire L’enfant épelle son sang Comme un fleuve lointain que gardent les arbres.... [Lire la suite]
lundi 14 janvier 2013

MYSTICA PERDITA...Extrait

Défaire le crépuscule Glisser dans les reflets renards de ses draps   Fixer l’horizon par des pointes d’améthyste Le laisser sécher à la lune   Tracer un paysage au fusain de la langue Compter les brûlis sur la peau Les innombrables feuillets de nos masques pâles   Regarder fondre la vitre du réel Ses reflets d’huile sur l’étendue de neige   Le roulis des roseaux Grand soleil rouge à l’horizon brûlé   La neige est une plage de coquillages nus Où les serpents marins Sifflent des inconnues ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 00:28 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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