25 janvier 2013
GEORGES BONNET
Elle naît en moi
toujours de fatigues ou de désirs
trop longtemps amoncelés
d’une pitié d’une colère
de la conjuration des morts
parfois d’humbles choses
qui ont peur d’entrer dans le temps
d’une pomme précédée de son odeur
de bêtes cloîtrées
en leur vie de feuilles mortes
de terres et de collines solitaires
elle revient comme un chemin
où l’on repose chaque jour
ses pas dans ses pas
comme un setter à l’automne
retrouve en sa folie l’odeur du gibier
Cette merveilleuse
et terrible nécessité d’écrire
.
GEORGES BONNET
Sur
http://arbrealettres.wordpress.com/page/5/
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