samedi 26 janvier 2013

ANTONIO GRAMSCI

Il faut se mettre dans la position d'un géant, c'est à dire celui qui est en mesure de critiquer historiquement les idéologies, en les dominants, en les expliquants, en les justifiants comme une nécessité historique du passé; et non pas subir, au contact d'un monde donné de sentiments, l'attraction, la répulsion en restant au niveau du sentiment et de la passion immédiate. Pour la critique il doit se produire en nous une "catharcis" Comme disent le grecs (Aristote désigne ainsi la purification epprouvé par les spectateurs... [Lire la suite]

samedi 26 janvier 2013

LA TERRE / LA TIERRA

Un monde comme un arbre arraché. Une génération déracinée. Des hommes sans autre destin que d’étayer les ruines.   La mer se rue Dans la mer, comme un hymen immense, les arbres bercent le silence vert, les étoiles crépitent, je les entends.   Seul l’homme est seul. Car il se sait vivant et mortel. Car il se sent en fuite ce fleuve du temps roulant vers la mort -.   Car il veut rester. Continuer de continuer, monter, à contre-mort, jusqu’à l’éternité. Il a peur de regarder. Il ferme les yeux pour dormir... [Lire la suite]
samedi 26 janvier 2013

TROP PEU DE DIRE

Trop peu de dire que les gardes-barrières laissent filer l’éternité qui berce notre planète orange   Trop peu de dire qu’il est des villes qui s’en vont comme des oiseaux pour ne plus revenir   Trop peu de dire qu’il n’y a plus de forêts en Marche   Dans le jour rouge sang Sur des dépôts d’ordures des milliers d’enfants meurent l’hiver en offrant leur printemps   Trop peu de dire que dans les fleurs mortes de nos regards de passagers s’absentent ces beautés qui déshabillent l’aube les oiseaux... [Lire la suite]
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samedi 26 janvier 2013

LE DESHONNEUR DES POETES

Si l’on recherche la signification originelle de la poésie, aujourd’hui dissimulée sous les mille oripeaux de la société, on constate qu’elle est le véritable souffle de l’homme, la source de toute con-naissance et cette connaissance elle-même sous son aspect le plus immaculé. En elle se condense toute la vie spirituelle de l’humanité depuis qu’elle a com-mencé de prendre conscience de sa nature ; en elle palpitent maintenant ses plus hautes créations et, terre à jamais féconde, elle garde perpétuellement en réserve les cristaux... [Lire la suite]
samedi 26 janvier 2013

EN MARGE DU FESTIVAL D'ALGER

Nous nous tenions là où la silice et les points cardinaux Se concertent dans les roses de sable! Et j'ai vu le paysan dans les vignes Etreindre les ceps au souffle du sirocco; Et les veines bleues de la Méditerranée Sourdre des rochers pour extraire l'or De la peau dorée des touristes, sous le ciel         ouvert Comme une page écrite en seuls idéogrammes         d'oiseaux. (C'étaient des mouettes germant de l'exultation         des flots!) Et nous prenions soleil... [Lire la suite]
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vendredi 25 janvier 2013

AGNES SCHNELL

Une veine vive allongée entre roc et eau. Un lâcher d'ombres. Un passage tortueux s'évasant en refus et en approches occurrents. Lourde des non-dits des silences lourde des orages encore larvaires, me voici par d'autres traversée... . .   AGNES SCHNELL   .          
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vendredi 25 janvier 2013

GEORGES BONNET

Elle naît en moi toujours de fatigues ou de désirs trop longtemps amoncelés d’une pitié d’une colère de la conjuration des morts parfois d’humbles choses qui ont peur d’entrer dans le temps d’une pomme précédée de son odeur de bêtes cloîtrées en leur vie de feuilles mortes de terres et de collines solitaires elle revient comme un chemin où l’on repose chaque jour ses pas dans ses pas comme un setter à l’automne retrouve en sa folie l’odeur du gibier Cette merveilleuse et terrible nécessité d’écrire .   GEORGES BONNET Sur ... [Lire la suite]
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jeudi 24 janvier 2013

POESIE NOMADE ...Extrait

N'aie pas peur de la nostalgiene lui ferme jamais ta portelaisse-la venir en amielaisse en sa présence couleur tes larmesOn t'a dit et redit encore"le bonheur a changé de caple passé est mort sans retour"laisse-les dire et maudire à leur guiseAu plus profond tu sais que ton passéen ses brefs moments d'extasefut doux et bon et substantielNe te rejette pas au loingarde-le comme un sacrementde la beauté répandue sur la terre   .   PIERRE ETIENNE   .      
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jeudi 24 janvier 2013

POESIE NOMADE ...Extrait

Brins de jonc ou de roseautrois quatre pas davantagedessinent l'idéogrammereflété sur le corps du fleuvesigne qui frappe et fascinepur dans ton ambivalenceirritant par un mutismelourd de paroles perduesFais-tu pressentir un messageau-delà de l'expliciteimpossible à déchiffrer   Témoignage d'un autre tempsd'un plus loin et d'un ailleursà la limite de l'absence ? .   PIERRE ETIENNE   .                  
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jeudi 24 janvier 2013

PLAIDOYER

Le coquelicot, en voisin du blé ou du colza, s’il sait s’aventurer parmi eux, préfère leur marge ; peut-être est-ce juste qu’il ne se sent pas désiré, n’étant pas plus agoraphobe, pas moins grégaire. De toutes parts, des indigènes il se sait mal vu. On le repère pourtant aisément dans un ensemble. Ses pétales ondulant aux vents comme des drapeaux inspirent sans doute moins la rigueur que la souplesse, la mesure de la production que la fantaisie, les supputations ou escomptes, que les jeux de chance, les naufrages de la... [Lire la suite]
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