5 février 2013
LES HEURES A LA NUIT
À nouveau seul sur cette grève de mon nom,
sans que tu saches le référent.
Tu es restée là dans le bleu du froid et le noir
de ce mont qui a ses demeures,
Te retrouvant toi-même dans cet adieu
où tu me quittes sans te retourner,
Et c’est qu’il me faut me relever le défi des cendres,
le lait des morts et l’étoile,
Acheter de l’or et le collyre d’un missel,
peut-être là me repentir.
Mais tous les silences se souviennent, et,
lorsque le vent démâte l’origine,
Il y a mon amour et l’heure est à minuit
encore la mort qui s’était parée
De chaque retour que le livre aura consenti
de ces jours d’hospitalité.
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CHRISTIAN GABRIEL/LE GUEZ RICORD
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