mardi 19 février 2013

TEMPS MÊLES

oubli et roses entonnent le chant des temps mêlés violet je bois encore à la santé de la mort un vin glacé et serre ma gorge avec une gerbe de douleur et de joie criant coupable et traînant comme nul cheval ne peut le faire ton sourire calme entre les arbres ainsi finit tout amour et craque tout ciel énorme ainsi m'en vais-je par le poème démâté vers un atoll d'amertume couleur de tes pupilles et de marbre faites évacuer mon cœur terre cancéreuse visez mon front entre les rides et regardez sous les ourlets un autre... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:44 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mardi 19 février 2013

RENE CHAR

C'est Baudelaire qui postdate et voit juste de sa barque de souffrance, lorsqu'il nous désigne tels que nous sommes. Nietzsche, perpétuellement séismal, cadastre tout notre territoire agonistique. Mes deux porteurs d'eau. Obligation, sans reprendre souffle, de raréfier, de hiérarchiser êtres et choses empiétant sur nous. Comprenne qui pourra. Le pollen n'échauffant plus un avenir multiple s'écrase contre la paroi rocheuse. Que nous défiions l'ordre ou le chaos, nous obéissons à des lois que nous n'avons pas intellectuellement... [Lire la suite]
Posté par emmila à 17:13 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mardi 19 février 2013

POEME POUR LEOPOLD

Surtout ne dites pas le poète est mort.................     Le poète n'est pas mort et qu'on se le dise, se le répète, le répande par la rumeur des femmes, des hommes de foi en le poème. Notre ami Léopold Congo Mbemba demeure Il ne s'agit pas ici de la négation de la mort biologique non plus que d'une position de principe fondée sur un culte quelconque de la mémoire des vivants. Il est question de l'essence même de la poésie dont le verbe ne saurait se confondre avec celui de la prétendue rigueur et exactitude d'une... [Lire la suite]