26 février 2013
SYLLABES DE SABLE...Extrait
Toi qui n'existes pas et qui habites
quel pays quelle parole,
toi qui n'es d'aucun lieu
sinon celui que dit le poème.
Tu écoutes ce léger bruit d'eau
qui circule dans l'air qui nous attend,
dans la transparence du feuillage
qui touche au bleu du soir.
Tes yeux sont dans la buée de couleurs
visités par un rêve qui n'a pas de mur,
tu as la bouche invariable
De l’enfance à Noël
inguérissable à la limite
immobile du grand sommeil.
.
LIONEL RAY
.
Commentaires