NICOLAS DIETERLE...Extraits
" Comme le petit poucet dans la forêt obscure, chercher à retrouver le chemin de ma maison en suivant les cailloux du dessin et de l'écriture. Nous avons tous la nostalgie d'une maison, d'un ordre, d'une unité. Nous la cherchons à travers l'amour, l'art, la religion. "
" J'ai faim, j'ai tellement faim d'invisible. Il est bien vrai que, notre âme n'étant pas finie, elle aspire à ce qui est inaccessible, à l'illimité. Qui pourrait la freiner dans son élan ? Qui ou quoi pourrait brider ce cheval à la puissante foulée, si épris du lointain qu'il voudrait s'y fondre ? "
(...)
" Si j'aime tant les arbres, c'est parce qu'ils sont fous. Ils ne possèdent pas cette triste sagesse humaine qui nivelle et encadre tout comme dans des petits casiers uniformes. Non, chacune de leurs branches crie la démesure, l'inconformité. Les feuilles vont et viennent comme des vierges folles. Les racines se tordent comme des serpents dans la terre muette. "
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NICOLAS DIETERLE
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