
« Être l’univers, les saisons des vocables bercés, réconciliés ; être le silence dans le repos des vocables et au-dessus de leurs luttes sanglantes ; car, souvent, les mots sont des arcs, les paroles des flèches, lumineux ou obscurs. Le sens à ces guerres ? Une bataille décisive où les vaincus que la blessure trahit, décrivent, en s’affaissant, la page d’écriture que les vainqueurs dédient à l’élu qui l’a déclenchée à son insu. En fait, c’est pour affirmer la suprématie du verbe sur l’homme, du verbe sur le verbe que le combat a lieu....
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