
Pommier peureux dans la nuittu te taisais quand les oiseauxs’éveillaient pour dire leurs songespuis tu reprenais ton discoursle récit de tes fleurs blancheset leur tourment d’être trop bellesAlors un goût d’ivresse douce un désir de quitter son corpssurprenait l’humain égarédans les eaux claires de la luneil écoutait un arbre foufaire résonner son parfumde pétales blancs et tièdesà la mélodie douce-amère
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PIERRE ETIENNE
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