
Le Poème
Le cor de chasse résonne dans le soleil et précipice horizontal est le cerf.
Blessé à mort de ma vie, cerf à la course bleue, cerf paré de vent, où la vitesse dans ses bois jamais ne s’arrête, l’éclatement de ton coeur s’ouvre dans ma poitrine.
Clair royaume du mouvement où s’arrêter est s’obscurcir, vie qui monte à la bouche, rosée dans la gorge de la nuit, cerf dont la peau ne le sépare pas de l’air, tu dénudes les prairies à ton passage, éblouis l’espace à l’oeil vorace, incendies les nuages, fleuris en embrassant...
[Lire la suite]