23 mars 2013
AGNES SCHNELL
On cherchait un temps
à pétrir avec des mots
un temps lumineux
qui éclairerait l’enfance
et les abeilles
un temps à odeur de lavande
et de linge frais.
On désirait un temps
bousculé penché
comme un arbre
un temps qui effacerait
rouilles et ornières
qui déclinerait en arpèges
tous les mots perdus.
un temps lumineux
qui éclairerait l’enfance
et les abeilles
un temps à odeur de lavande
et de linge frais.
On désirait un temps
bousculé penché
comme un arbre
un temps qui effacerait
rouilles et ornières
qui déclinerait en arpèges
tous les mots perdus.
.
AGNES SCHNELL
.
Commentaires