26 mars 2013
POUR UNE HEURE INCERTAINE
« Le silence étouffe tes mots. Quelle langue habites tu ? Ta voix creusée dans le lourd manteau de ['oubli, ta voix revendique migre soudain, s'arrête aux frontières d'un jour moribond. Et s'animent les mots qui dormaient dans la nuit profonde du passé. Mais où es-tu ? Qu'écrira-t-elle malgré toi cette main qui t’échappe sur le revers trouble du jour ? Ta vie bat dans le mot. Mais d'où vient-il ce mot, fragile appel surgi dans la complicité du soir ?
Va savoir, va savoir. »
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CLAUDE CAILLEAU
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