
Je connais des maisons dont le silence est le fruit. Ce sont des maisons couleur d’octobre. Leur présence a longuement mûri comme pierres au soleil. Leurs murs se sont déployés sous les saisons. Leurs ardoises bleues se sont offertes aux pluies d’encre et aux écritures lichens. Leurs cheminées ont lentement fumé le ciel. Leur crépi s’est ridé. Et leurs portes savent ce que s’ouvrir veut dire.
Hameaux oubliés Quel mot vous réveillera Dans notre mémoire ?
(...) Je connais des maisons vieilles, dont les regards...
[Lire la suite]