mardi 30 avril 2013

FEMME-PARFUM

Doucement entêtant et enivrant comme le jasmin, le soir, par les fenêtres et les portes entrant vers ceux qui veillent dans la douceur de la nuit tel est le Parfum de la vie... La femme est le parfum des heures heureuses et des soirs de triomphe, elle est le nard et la myrrhe, la rose et le jasmin, le musc et l’ambre, l’odeur du romarin après la pluie, celle de la violette dans le repli du talus, une effluve de fleur blanche en plein printemps, narcisse, jacinthe claire, muguet et lys écroulé sous le poids de la branche…   . ... [Lire la suite]
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mardi 30 avril 2013

CE QUI, LA NUIT...Extrait

(...) À combien d’anges A-t-on déjà parlé ?Combien d’autresEntrevus Dans ce creux d’une épaule,Dont nous cherchons Les traces encoreÀ genoux ?Combien d’autres si bien,Si mal ignorés,À qui,Désormais, Nos yeux Vont manquer ?   .   EMERIC DE MONTEYNARD   .   Oeuvre Michaël Parkes              
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mardi 30 avril 2013

DESESPERADOS

Je vous salue  mes compagnons de route et de déroute  passants d'anonymes partages de mon voyage sans boussole  frères obscurs des passages secrets Qu'on ne me cherche plus de ce côté de l'eau dans un rang sur une scène ou dans la loge sept  Je me mets entre parenthèses  je prends le large  je déserte ma rue  ma cour ma demeure ma chambre ma femme mon enfant et mes bêtes  pour donner corps aux quelques rêves  que je perds trop souvent de vue  pour un autre... [Lire la suite]
mardi 30 avril 2013

LES RUINES DU TEMPS

Yeux couleur d'écureuil, cheveux boucles de Seine, corps pétri par le jour au regret de la nuit, la beauté d'un sourire échancre ton baiser, la pulpe des moissons abonde sur tes lèvres. Glacier, archive d'eau, reposé son front d'ombre, théorie de siècles, pourquoi la fîtes-vous ? Sans fin l'heure défait ce que le temps créa. L'horloge assassine les saisons sans soucis, l'homme seul récuse l'impossible mémoire. Vêtus de blonds soleils nos gestes nous protègent, le mépris des choses fait le miel de la vie, conte-moi la grandeur et... [Lire la suite]
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lundi 29 avril 2013

JONATHAN DASSIN - MA VOISINE

        . "  Ma voisine " titre extrait du premier CD de Jonathan Dassin, un grand talent et une excellente musique D'autres titres http://emmila.canalblog.com/archives/2011/11/18/22720989.html   .
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dimanche 28 avril 2013

MAIS SI LA MORT N'ETAIT QU'UN MOT

Orgueil ou paresse — les deux peut-être — l’intelligence à l’état de veille prétend domestiquer les énigmes. Ainsi, du temps et de l’espace, nos jours ont fait des animaux dociles. Quant aux notions de vie ou de mort qui ne se laissent guère apprivoiser, pour fuir leur angoisse essentielle (angoisse qui, d’ailleurs, me semble seule capable de donner l’indiscutable sensation d’être) chaque minute essaie quelque nouveau suicide. À qui parie de la mort ou du geste qui la peut donner, le paradoxe est facile, mais comment ne point noter... [Lire la suite]
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dimanche 28 avril 2013

OU COURS-TU ? NE SAIS-TU PAS QUE LE CIEL EST EN TOI ?

  (...) Commence alors le long calvaire de l’ignorance : une vie d’homme. Tout ce qui te rencontre dès lors, tu le prendras pour réalité absolue. Tous les grimages, tous les masques, toutes les mascarades de la société et ses valeurs, les règles de jeu, les brouillages, les compromissions, tout est dès lors monnaie comptante. Le premier homme et la première femme rencontrés – père, mère – sont tes dieux et marquent ta cire encore molle d’empreintes indélébiles. Leurs blessures deviennent les tiennes. Cent fois la... [Lire la suite]
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dimanche 28 avril 2013

LA VOLONTE DE PUISSANCE...Extrait

" Et savez-vous ce qu'est pour moi le " monde " ? Faut-il que je vous le montre au miroir ? Ce monde est un monstre de force sans commencement et sans fin, une quantité de force d'airain qui ne devient plus ni grande ni petite, qui ne se consomme pas, mais utilise seulement, immuable dans son ensemble, une maison sans dépenses ni pertes, mais aussi sans revenu ni accroissement, entouré du néant comme d'une frontière. Ce monde n'est pas quelque chose de vague qui se gaspille, ni rien qui soit d'une étendue infinie, mais, étant d'une... [Lire la suite]
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dimanche 28 avril 2013

LES VOIX DE VINCENT

Qu’entendait-elle cette oreille Que Vincent ne voulait pas entendre Ce pauvre lobe sanglant qu’il offre emmailloté A la fille du bordel en Arles La veille de la Nativité Comme un fœtus mort-né de son frère Déposant dans le ventre de la crèche Cet aîné d’un an dont il reprend le prénom Qu’il porte comme celui-là sous terre porte la croix Car Vincent Van Gogh est d’abord ce nom d’emprunt Gravé sur une dalle mortuaire où l’on dépose des fleurs Vincent Van Gogh est d’abord à la lettre une nature morte Ainsi Vincent n’est pas celui qu’on... [Lire la suite]
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samedi 27 avril 2013

LE POETE

Je mets d’abord – si tant est que je compte - Le Poète – Puis le Soleil - Puis l’Eté – Puis le Ciel de Dieu -Après quoi – la Liste est close - Mais, à la réflexion – le Premier semble Si bien Comprendre le Tout - Que les Autres font Figure de superflu - J’écris donc – le Poète – Tout - Son Eté – dure une Solide Année - Il peut s’offrir un Soleil Que l’Est – estimerait exorbitant - Et si le Futur Ciel -   A la Beauté de celui qu’il prépare Pour Ceux qui Le vénèrent - C’est une Grâce plus qu’ardue - De justifier ce Rêve - ... [Lire la suite]