
Je rends grâce au temps perdu, le nez au vent, aux rêveries qui finiront bien par faire un jour le monde meilleur,aux jours chômés, aux heures de grève et à la moindre seconde volée au chapelet de nos pointeuses.A ces instants qui ont creusé nos puits et que l’on dit enfuis quand ils ne cessent de nous poursuivre.A tes épaules légères qui n’avaient qu’à frissonner dans l’air du soir pour que nous existions.Je rends grâce à toute parenthèse, au temps retrouvé, le nez au vent, dans une odeur de foin coupé et de vacances,à la madeleine...
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