
Quand le dernier tissu de fine broderieDescend de ton épaule et découvre tes seins,Lorsqu'il tombe à regret de ta hanche nourrieEt s'attarde à voiler la courbe de tes reins,Quand tu laisses jusqu'à tes pieds choir la batiste,Sans faire un mouvement, sans prononcer un mot,On croirait voir surgir quelque rêve d'artisteDu sein pâle et veiné d'un marbre sans défaut.Le marbre se fait chair, et tu redeviens femme,Et, d'un geste coquet relevant tes cheveux,Tu fais de ton regard étinceler la flamme,Et tu te jettes toute entre mes bras...
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