18 juin 2013
IL VERBO DEI SILENZI
Erodée par l’infinité du feu
la pierre que je chante.
Seuil où s’enfonce un cri.
Eboulis d’alphabets par l’aube recueillis
dans ses silences de lumière.
Signes de fièvre
sur l’unique miroir sauvé
de l’incendie de l’ombre.
La mémoire parfois s’illumine
de ces fragiles voix
que gemme une errance de sable
.
.
.
.
FRANCESCO MAROTTA
Traduction Raymond Farina
.
.
.
Commentaires