lundi 1 juillet 2013

DORT EN LIEVRE...Extrait

« Il faudrait parler De cette lisière-là Entre nos visages et le monde  Des plis serrés qui s’y lisent  Où un silence bleu s’insinue parfois  Tandis que l’on a une grande voile blanche Dans la tête. »   .   MARIE HUOT Editions Le bruit des autres   .   Oeuvre Y. Kubicki  
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lundi 1 juillet 2013

MORCEAUX DE CIEL

Un jour, on s’aperçut que le Monde courait à sa perte et à sa destruction. Quelque chose avait failli, quelque chose d’effondré. La lumière, surtout, la lumière n’avait plus sa transparence habituelle. Tout semblait recouvert d’un grand voile, comme une taie sur l’œil de celui qui tentait de voir le monde et n’arrivait plus à retrouver ce sentiment de la lumière qu’il avait eu un jour. Cette étrangeté de la lumière provoquait de grandes perturbations, certaines personnes ne pouvaient plus marcher normalement, d’autres avaient le... [Lire la suite]
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lundi 1 juillet 2013

ODE A LA TABLE...Extrait

(...) Le monde est une table entourée de miel et de fumée couverte de pommes et de sang. La table est dressée elle attend les banquets ou la mort et nous savons quand elle nous appellera: invités à la guerre ou au repas il nous faut décider savoir comment s’habiller pour s’asseoir à la grande table si nous mettrons les pantalons de la haine ou la chemise d’amour fraîchement lavée mais il faut faire vite on nous appelle déjà: les enfants, à table !   .   PABLO NERUDA   .   Pablo Neruda  
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lundi 1 juillet 2013

DOPO TUTTO ANCHE TE/ APRES TOUT MÊME TOI...Extrait

Je marche sur mes eaux de femme. Je t’expliquerai qu’il y a une mer salée et une mer pleine d’amour. La ligne de démarcation a été ma poésie. Avec elle j’ai divisé les mystères de la mer et mon propre mystère. Cependant j’ai compris que dans les petites choses, comme ma modeste maternité, il existe des mers infinies. Où s’alternent seiches et larmes, des choses jamais vues et grandeur de Dieu. Et j’ai compris que la poésie est inutile. Comme la beauté de la mer, si on ne pense pas à qui l’a créée qui est un grand... [Lire la suite]
lundi 1 juillet 2013

FILS DE L'HOMME OU L'ENFANT HUMAIN

 Vois, mon frère bien aimé, vois ce que je deviens. Ce que nous avons rêvé autrefois, près du lac, dans la vallée où mille ricochets ont répété nos pactes et nos mots les plus idiots à l’époque. Toi, mon frère à jamais, comme nous le gravions sur les écorces d’arbre à sang chaud, ou sur les pierres de craie tendre, avec nos canifs aujourd’hui perdus. Que de nostalgie, mon ami, mon frère, que de temps inutile depuis, a traversé nos vies. Nous nous jurions de nous partager le monde, de nous en obtenir les plus gras morceaux, et... [Lire la suite]
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