
Loin des cultesqui nous réduisent en cendres,Des templesoù le ciel se force en vain une entrée,Loin des puissances d’airain que d’autrespuissances culbutentÉlisons encore la vieAu sommet du jour blessé.Plutôt le fruit hasardeuxQue la lettre de marbre,Plutôt toujours chercherEt ne jamais savoir :Arc à travers buissons,Aile à travers pièges,Que la sinistre fresqued’une vérité bouclée.Le temps fond comme cire,Et les verrous ne cèdent qu’au coeur naviguant.
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ANDREE CHEDID
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