
"Je dirai : viens, quitte ton vêtement de tempête l’amour n’est rien que ce lieu de déchirure ; laisse ta robe de solitude : errer n’est pas à deux, et t’emporte en silence, le vent torride des mots. Le bonheur est oubli : s’y enfouit la chevelure de ton rêve présent, oublie tout sauf cette île où s’innerve la vie. Laisse ta tunique et ta guerre, la paix est le tracé de ta mémoire sur le corps de la femme neuve, laisse-la poser sa tête sur tes ardeurs, regarde-la, fulgurance en sa marche vers toi qui monte comme la mer, et s’apaise à...
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