
J’ai migré vers la Terre enveloppée de silence Écrite sur un reflet, sentier vers la parole J’apportais ma voix fertile, mon offrande sans épines Et une paix de bruine au fond des yeux J’ai trouvé un abri de marécages et piquants Un Pouvoir qui calcine le sang des enfants, J’ai vu des hommes tels des loups, j’ai vu des loups angelisés Et un déluge saumâtre de rêveries moribondes À chaque jour, encore des êtres brisés et déchirés On les taille, on les arrache, on les éclate, on les tue Alors que Goya et Beethoven et Balzac Affirment...
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