
Ils viendront les amandiers en fleur à ta fenêtre échappés de ma pensée, et le frémissement de l'olivier qui tressaille quand passe la nuit.
Mais moi, Toujours plus égarée dans tes paroles, Je n'aurai pas la force d'atteindre ta porte, J'irai errant dans les rues, égrenant des craintes sur les terres de Kampa, dialoguant confuse avec l'éther, dansant courtoise avec le fleuve la danse de la mort. avec de délicates arabesques et d'obscures révérences.
Je n 'essaierai même pas de te parler de la pluie, ni de chevaucher le vent...
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