30 août 2013
COLETTE GIBELIN
Balbutiements du vivre
sur ces terres abruptes
Parole d’ombre ou de raisins trop mûrs
La mer se fait silence
Le silence soleil
Terres rousses
espérant un grand feu de joie
La vie surgit sur ces boues
et ces traces
De l’océan ne reste que l’écume
Terres brunes
entêtées d’absolu
refusant la douceur des pluies
et le miroitement des fleurs
Toute facilité détourne
Terres promises
dans la blancheur de l’aube
et le lent songe végétal
De ces matins qui chantent
faudra-t-il s’éveiller ?
Terres frémissantes et floues
Tous les chemins s’effacent
L’horizon s’est perdu
Le rêve seul tient lieu d’espoir
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COLETTE GIBELIN
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Oeuvre Fabienne Rybeirolles
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