
Ils sont venus de loin, de très loin, de derrière les dunes Ils portent des poignards et marchent comme des égorgeurs Ils ont mis un voile noir sur les visages les plus matinaux Si je reste encore ils vont me poursuivre jusque chez moi C’était encore l’aube d’avant Tout dormait encore les oiseaux les belles et le vent Si je n’étais pas aussi matinal J’aurais saisi Kairos par les cheveux Et je l’aurais traîné loin dans le premier estaminet Il y a derrière le paravent de la forteresse De vieux parchemins historiés Et les amis qui ne...
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