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EMMILA GITANA
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26 septembre 2013

ANDRE MALRAUX

 Lever la tête, lever les yeux et voir.

 Il est impossible de vivre une vie paisible, sans embûches, sans accidents, sans égratignures, sans épreuves. Ce qui est le plus dur est de les affronter, de pouvoir vivre avec, de pouvoir les faire siennes.

 

Je crois qu’il ne faut pas les fuir, car plus on les fuit plus la douleur reste ici près de nous latente, s’amplifiant. Il faut alors réussir à les apprivoiser, les comprendre, se laisser glisser avec pour ne faire plus qu’un et ainsi pouvoir les dompter, juste le temps pour les voir, les accepter, puis les mettre de côté, même si elles font partie de nous.

 

Se laisser tomber doucement, parcourir les affres de ces réalités, mais pas trop longtemps. Suffisamment pour en comprendre le sens ou du moins essayer, suffisamment pour savoir que nous pouvons tous avoir nos blessures. Mais pas éternellement. Il faut savoir en sortir, se relever, prendre d’en bas, sur un sol ferme, une impulsion afin de s’élever, plus haut que notre point initial.

 

Savoir que ce sont elles qui nous font avoir cette force, cette faculté à évoluer, progresser, entrevoir la lumière que nous cherchons, caresser le secret espoir de la compréhension de notre existence. Sans elles, nous ne pouvons avancer malgré la souffrance qu’elles portent, sans elles nous ne pouvons comprendre l’importance de tout ce qui fait ce monde, cette vie.

 

Chercher à vivre avec nos douleurs plutôt que de les fuir, chercher à les rendre moins dures pour supporter plus facilement leur impact, chercher à comprendre qu’elles sont là pour nous grandir. Essayer de fuir la réalité de l’injustice, car nous ne pouvons savoir réellement pourquoi, comment, et si elle l’est vraiment.

 

Nous ne pouvons baisser les bras, nous ne pouvons accepter de sombrer, nous ne pouvons prétendre mériter autre chose que ce que l’on a mais nous pouvons nous dire qu’il y a toujours un meilleur après le pire. La force de l’espoir, la force de la volonté, la force de l’amour, la force de la vie.

 

Et parce qu’ailleurs on ne fait que survivre, nous ne pouvons nous laisser partir… Accepter de souffrir, d’avoir mal car il y aura toujours quelqu’un qui vivra pire que nous… sans rien dire.

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ANDRE MALRAUX

 

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