
Dans ce fleuve, là-bas,
de cette eau âcre de souvenirs
où les nuits de mon enfance
plongent l’une après l’autre
pour finir dans la clarté des saisons,
il ne me reste que l’argile rouge
et sa lune
accostée au cimetière des jours.
Dans cette ruelle, là-bas,
un Dieu,
une voûte, une prière ?
Et pour la mère qui gémit dans un miroir,
où est le miroir ?
Au bout de ces quelques ficelles accrochées au soleil
...
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