
Mon fils aubépine
et ma fille fauvette
ont fleuri en racines
au ventre du dégel
faisant battre à nouveau
les ailes de l’aurore,
la gorge bleue de l’air,
le sainfoin de l’espoir.
J’écris pour mériter
un peu de leur lumière.
Il suffit d’une étreinte
pour devenir un fleuve,
de l’arôme d’un baiser
pour devenir lavande,
saponaire ou muguet,
fragile centaurée,
mille oiseaux,
mille roseaux. ...
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