
KROOH, KROOH, KROOH*— Avec le doudouk j’entends l’appel du Massis. Mon cœur respire à son immémorial cri. J’écoute vibrer son souffle dans l’invisible. — Pierre de ma parole ricochète sur l’Ararat ! — Dans l’écho elle se répercute. Très haut. Dans l’air. Or au levant les oiseaux l’emportent sur leurs ailes. — Une odeur de printemps inonde toute la grande plaine. Une forte pluie vient à tomber violente queue d’orage. Le vent qui se lève nettoie l’atmosphère fumante. — L’espace s’ouvre d’éclairs. De clarté. — Puis le noir....
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