
A l’heure où la rage nous quitte on compte sur les fleurs Sauvages sur la braise et le miel pour l’absente annoncée On relit chevilles et poignets sur les vélins de la mémoire Pour se livrer aux délices des images on est dos au soleil Avec du poivre dans les yeux on défait la robe bleu lamé Des vagues à midi pour dessiner les seins de l’amoureuse Eperdue qu’on croyait éternelle on déchire trop de pages Du livre des merveilles de Marco Polo on somnole mains Ouvertes vers le ciel qui attend nos aveux le cœur de jais Brodé de crêpe et...
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