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EMMILA GITANA
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29 novembre 2013

LES DROITS INHUMAINS

Les hommes naissent grégaires et divisés en classes. L’instinct grégaire doit être encouragé et stimulé pour maintenir l’équilibre de la société.
Tous les hommes doivent être encouragés à cultiver l’hystérie et la xénophobie pour maintenir la structure grégaire de la société et la cohésion des classes, des nations et des genres, qui seuls peuvent assurer un développement équilibré de la société humaine.
Les hommes ont ainsi le droit d’être:
-trompés
-frappés
-tués
-persécutés
-empoisonnés
-exploités
-poussés les uns contre les autres
indépendamment de leur nationalité, religion, race ou couleur, pourvu que cela rentre dans un plan de socialisation et d’agrégation de la société humaine.
Tous les hommes ont le droit au maintien de leur vie, à la liberté humaine et à la sécurité personnelle, compatiblement avec les exigences de socialisation et d’agrégation de la société humaine et avec les exigences de l’économie et de la politique de chaque pays.
Nul ne peut être détenu ou exilé sans justification valable (voir point précédent).
Tous les hommes ont le droit de cultiver leurs propres illusions, de s’évader de la réalité par des moyens idéologiques, religieux, électroniques, hédonistiques, pornographiques etc. pourvu que ces méthodes soient considérées comme justes par leurs communautés d’appartenance. Les hommes ont le droit d’avoir des leaders et des chefs reconnus.
Puisque tous les hommes ont le droit de cultiver leurs illusions, personne ne peut être poursuivi pour elles, sinon pour des cas avérés de force majeure. En pareil cas il devient nécessaire, pour le bien-être de la société humaine, de détruire les illusions appartenant aux individus ou aux catégories d’individus, les responsables de cette destruction sont tenus de reconstruire de nouvelles illusions pour les dits individus et les dites catégories.
Les hommes ont le droit de devenir fous, d’égorger leurs semblables, pourvu que cela soit justifié en termes de société humaine et d’équilibre.
Chaque homme a le droit, s’il en a la possibilité, de suivre ses programmes télévisés préférés et, dans les limites de ses possibilités matérielles, d’employer son temps libre et de passer ses vacances comme il le souhaite et de se consacrer aux hobbys qui lui sembleront convenir le mieux à sa personnalité.
Les hommes ont en outre le droit d’exploiter et d’affamer leurs semblables, s’ils s’en montrent dignes, s’ils en ont la capacité et si leur action n’est pas éphémère mais fondée, capable d’être mise en relation avec d’autres dans les limites de la société humaine.
Les hommes sont réunis en factions luttant les unes contre les autres et ont le droit d’y appartenir. Chaque homme a droit d’appartenir à une faction, à une ethnie, à une religion, et de haïr ceux qui n’en font pas partie.
Les hommes ont le droit d’opprimer leurs femmes et leurs enfants, (par exemple: de mutiler leurs filles, pourvu que cela ne soit pas arbitraire mais repose sur des principes reconnus par la société).
Les hommes ont le droit de mener des guerres, pourvu que :
1. celles-ci soient justifiées.
2. qu’ils en aient les moyens et les possibilités.

Ils peuvent tuer des animaux, empoisonner des territoires, désertifier des régions, pourvu que cela soit fait dans les limites des règles convenues par la société humaine et n’empêche pas les autres hommes et les autres groupes d’hommes de poursuivre les mêmes activités.
Ils peuvent trahir, mais à leurs risques et périls: la trahison, si elle ne réussit pas, ne sera pas considérée comme justifiée, et fera l’objet de poursuites.
Ils peuvent falsifier l’histoire, pourvu qu’ils aient la force de le faire durablement.
Ils peuvent tenir en esclavage d’autres hommes, pourvu que cela ne se produise pas en désaccord avec d’autres factions ou groupes qui gardent d’autres hommes en esclavage.
Ils peuvent répandre des idées fanatiques.
Ils peuvent créer des religions et des croyances, et, si cela ne trouble pas l’équilibre de la société humaine, ils peuvent combattre les religions et les croyances.
Ils peuvent feindre de s’entraider et d’aider le genre humain.
Ils peuvent voler, pourvu que cela n’empêche pas d’autres hommes ou groupes d’hommes de faire la même chose.
Ils peuvent torturer, même si une telle action doit être nécessairement justifiée par des idéologies, des cas de force majeure, des raisons religieuses ou des états d’urgence,
ou des exigences fondées de maintien de l’ordre public ou, quoiqu’il en soit, par des raisons supérieures.

Tous les hommes peuvent ainsi torturer leurs semblables, pourvu que cela soit justifié par les circonstances, l’idéologie ou la conviction commune.

Les hommes ont le droit de tuer leurs semblables, pourvu que cela soit autorisé par les circonstances (maintien de l’ordre, guerres, révolutions, patrouilles de police, conflits ethniques), ou justifié par les objectifs de bonheur humain ou par des considérations religieuses ou éthiques.

Dans les cas où les actes de massacre collectif ou individuel se révèlent particulièrement convenir aux besoins de la société et du moment, les hommes qui ont pris part à de tels massacres peuvent être considérés comme des héros ou des saints; leurs victimes, cependant, ont pareillement le droit d’être considérées comme des martyrs de la partie ayant subi les massacres.

Les hommes, devant les horreurs que les conflits armés et les conflits d’intérêt comportent, ont le droit de garder leur santé mentale. Ils peuvent ainsi:
refouler les conséquences de leurs actes;
considérer comme inévitable leur propre iniquité;
penser être dans le juste;
penser agir pour le bien de l’humanité;
penser que le mal est de toutes façons inévitable;
considérer les êtres humains, dans l’ensemble des êtres vivants, comme les seuls ayant des droits.

Tous les hommes ont le droit d’éprouver de bons sentiments.

 

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CARLO BORDINI

 

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guerre

 

Commentaires
T
Il faut être seul sur une ile déserte pour que vos droits inhumains s’appliquent parfaitement. Vous pourriez tuer autant de personnes que vous voudriez, leur faire subir toutes les souffrances que vous voudriez. Bref, vous éclater.<br /> <br /> Dès qu’il y a deux hommes, les problèmes commencent, car le deuxième ne sera pas forcément d’accord avec les intentions du premier.<br /> <br /> <br /> <br /> Séparer irréversiblement la Conscience Initiale de la conscience humaine permet d’octroyer à l’homme le plus grand des cadeaux que puisse lui faire la C.I., sa liberté. Une liberté totale.<br /> <br /> Ce cadeau ne se refuse pas. Il se paye au prix fort. Il se reçoit avec gratitude.<br /> <br /> Fort de sa liberté, l’homme a le droit d’ignorer la Conscience Initiale. Rien ne l’empêche de commettre les pires abjections.<br /> <br /> <br /> <br /> Le mal est nécessaire car il rend possible l’exercice de la liberté accordé par la Conscience Initiale à Son endroit. Il s’agit d’une contrepartie. L’obscurité qui met en valeur la lumière. Sans l’existence du mal, l’homme ne pourrait être libre vis-à-vis de la C.I.<br /> <br /> Bien que le mal soit nécessaire, l’homme doit tout faire pour l’empêcher d’opérer.<br /> <br /> C’est le jeu divin.<br /> <br /> <br /> <br /> En ignorant la Conscience Initiale, en s’adonnant aux pires abjections, l’homme subit, tôt ou tard, les conséquences de son ignorance, de ses manquements.<br /> <br /> La méconnaissance de la C.I. entraîne une frustration mentale chez l’homme livré à l’incompréhension d’un monde où se perd son destin.<br /> <br /> Les manquements aux lois du bien entraînent, un jour ou l’autre, diverses catastrophes, facilitées par l’inconscient, destinées à broyer l’ego «buggé».<br /> <br /> <br /> <br /> La Conscience Initiale est «complète»: ni masculine, ni féminine. Ou à la fois masculine et féminine.<br /> <br /> Certaines créatures furent créées comme Elle. D’antiques récits mythiques parlent d’êtres féroces et destructeurs, à la force démesurée, causant d’effroyables catastrophes, qu’il fallut sectionner.<br /> <br /> De ces créatures sortirent chaque humain avec son «complément» demi-dieu ou demi-déesse. Tous sexués.<br /> <br /> <br /> <br /> Le Un ne peut qu’être un.<br /> <br /> Quand plusieurs uns coexistent, ils ne savent que s’affronter. <br /> <br /> Les uns ne sont pas faits pour vivre à plusieurs.<br /> <br /> Le Un le compris, c’est pourquoi Il transforma les uns en deux.
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EMMILA GITANA
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