
Je caresse la mer et j'écoute la luneLe peuple des dauphins qui dansent dans l'étéJe dis le monde et les Andes se dissimulentParmi les arbres célestes de la contréeD'ici, les isthmes, les golfes, les pôles brûlentEt la nuit remue sans que la terre ait bougé.Je dis le monde avant d'avoir à le nommerJe connais ces chemins de bois et de bocageLes bruits de la planète et les vents d'outre-largeJe dois mourir en eux pour les mieux situerJe sais ce qui me lie à l'âme des glaciersEt ce que peuvent mes prunelles sous l'outrage.Je dis le monde...
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