vendredi 7 février 2014

L'ATMOSPHERE EST SACCAGEE...Extrait

Je vis dans d’autres dimensions, je vis dans l’incroyable, ce que l’on ne voit pas, ce que l’on n’entend pas, ce que l’on ne sent pas et je ne veux pas atterrir Pour m’atteindre, il faut que le blues infuse des déchirures de vielle, de guitare, de saxo. Il faut perdre toute notion du réel et de l’irréel. Il faut que les voyelles éclatent de couleurs diaphanes et nébuleuses, sans pour cela s’appeler Rimbaud. Il faut des vents échevelés qui feutrent les chevelures, des brumes flottantes et grises pendant aux arbres comme des robes de... [Lire la suite]
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vendredi 7 février 2014

DES INTELLECTUELS ET DU POUVOIR....Extrait

«Le véritable intellectuel est un être laïque. Quelle que soit sa fatuité à prétendre que ses représentations touchent au sublime ou aux valeurs ultimes, sa morale commence avec son action dans ce monde laïque qui est le nôtre : le lieu où elle s'inscrit, les intérêts qu'elle sert, la façon dont elle s'articule autour d'une éthique cohérente et universelle et dont elle opère la distinction entre pouvoir et justice; ce que révèlent enfin ses choix et ses priorités. En définitive, ces dieux qui faillissent toujours exigent de... [Lire la suite]
vendredi 7 février 2014

LA PIERRE DU JARDIN

Une rose éclate au jardin.Se perpétue mon lent suicideà travers les germinations,Vole au dessus des arbres, corps absent.La puissance des signes, au lieu des forces brûléeste retient.Du charbon de notre êtreta mort fait un diamantplus lointain que l'étoile la pluslointaineet si proche, parfois.Trait tremblé de l'éphémèrecomme une course vers la mort,un pépiement d'oiseau en fuite.Un arbre l'absorbe.Restent les pommes ces lunes pâles. .   EMILIENNE KERHOAS   .    
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vendredi 7 février 2014

NANA DEL CABALLO GRANDE

Nana, niño, nana del caballo grande que no quiso el agua. El agua era negra dentro de las ramas. Cuando llega el puente se detiene y canta. ¿Quién dirá, mi niño, lo que tiene el agua con su larga cola por su verde sala? Duérmete, clavel, que el caballo no quiere beber. Duérmete, rosal, que el caballo se pone a llorar. Las patas heridas, las crines heladas, dentro de los ojos un puñal de plata. Bajaban al río. ¡Ay, cómo bajaban! La sangre corría más fuerte que el agua. Duérmete,... [Lire la suite]