5 mars 2014
DIS, VIENDRAS-TU ?
Viendras-tu un jour les pleuvoir
Nos chemins jamais empruntés,
Sauras-tu les ensoleiller
Avant qu’ils meurent de désespoir ?
Viendras-tu leur peindre un demain
Où je pourrais nous entrevoir,
Heureux amants berçant le soir
Aux grands mystères de leur jardin ?
Je ne sais plus, d’à tant t’attendre
La frontière d’haïr et d’aimer
Que mon cœur saura supporter,
La carte du sombre et du tendre.
Viendras-tu, dis-le moi enfin
Déchirer cet oubli de soie
Où tu avais frôlé mes doigts
Pour t’enfuir au petit matin ?
Viendras- tu leur tracer lisière
Et les saupoudrer d’un destin,
Oseras-tu y faire matin
De peaux mêlées, de mains altières ?
Tant de fois j’ai repeins mon lit
Mais à chaque fois ton absence
Y refait comme un trou immense
Où ma couleur se meurt de gris.
Viendras-tu un jour me le dire
Le prix de fuir aux premiers feux,
Le poids de la peur d’être heureux
Et de ne savoir que s’enfuir ?
Viendras-tu un jour les pleuvoir
Nos chemins tant imaginés,
Sauras-tu les écarteler
Afin qu’ils meurent de désespoir ?
Alors ma peur, mon infini
Il faut que je ferme ma porte
A tous bateleurs de ta sorte
Il faut que je m’enterre ici.
J’aurai voulu une autre fin
Que d’à mourir de t’oublier
Mais aujourd’hui tant a rouillé,
Aux cœurs pendus, point de matin…
Nos chemins jamais empruntés,
Sauras-tu les ensoleiller
Avant qu’ils meurent de désespoir ?
Viendras-tu leur peindre un demain
Où je pourrais nous entrevoir,
Heureux amants berçant le soir
Aux grands mystères de leur jardin ?
Je ne sais plus, d’à tant t’attendre
La frontière d’haïr et d’aimer
Que mon cœur saura supporter,
La carte du sombre et du tendre.
Viendras-tu, dis-le moi enfin
Déchirer cet oubli de soie
Où tu avais frôlé mes doigts
Pour t’enfuir au petit matin ?
Viendras- tu leur tracer lisière
Et les saupoudrer d’un destin,
Oseras-tu y faire matin
De peaux mêlées, de mains altières ?
Tant de fois j’ai repeins mon lit
Mais à chaque fois ton absence
Y refait comme un trou immense
Où ma couleur se meurt de gris.
Viendras-tu un jour me le dire
Le prix de fuir aux premiers feux,
Le poids de la peur d’être heureux
Et de ne savoir que s’enfuir ?
Viendras-tu un jour les pleuvoir
Nos chemins tant imaginés,
Sauras-tu les écarteler
Afin qu’ils meurent de désespoir ?
Alors ma peur, mon infini
Il faut que je ferme ma porte
A tous bateleurs de ta sorte
Il faut que je m’enterre ici.
J’aurai voulu une autre fin
Que d’à mourir de t’oublier
Mais aujourd’hui tant a rouillé,
Aux cœurs pendus, point de matin…
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