samedi 8 mars 2014

MORT D'UNE MESANGE

Une fenêtre ouverte sur l’espace convoité. Au loin sentes secrètes profondes eaux dont l’écho revient bouleversé. Un matin sonore un souffle d’air, mille leurres pour un oiseau. La vitre effacée et le voici éperdu en ma demeure. Dans le flux de lumière quelle voie pour l’autre côté ? Un corps minuscule poids léger de plumes et de peurs puis l’immobilité… Tu es tout entier ce cœur qui s’affole. Tu es tout entier ce cœur dans l’envie de durer et qui s’arrête.   .   AGNES SCHNELL   .       ... [Lire la suite]
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samedi 8 mars 2014

AGNES SCHNELL...Extrait

Ce que tu crois stable n’est qu’errance liberté d’un rêve oublié chemin d’un autre passage. Ce que tu crois stable n’est que province abandonnée dévastée lapidée sans refuges pour les crues étranglée tels des souvenirs serrés dans un mouchoir…   .   AGNES SCHNELL   .  
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samedi 8 mars 2014

PATRICK CHEMIN

Il y avait au fond de ce puits des merveilles et de la mémoire. Des étendues de jeunesse sous l'ondoiement des prairies. Il y avait un violoncelle à l'étage, une jeune femme dans sa robe blanche qui jouait Bach un sourire dans les yeux. Il y avait de la mémoire tout au fond du puits et tout en haut de la lumière. Cette lueur était disponible et bienveillante à toutes les heures du jour. Nous avions traversé tant de nuages dans l'épaisseur rugueuse de la vie et toutes ces paroles qui jadis nous blessaient semblaient disparaître et... [Lire la suite]
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