dimanche 6 avril 2014

ANECDOTES...Extrait

Quelque chose faisait signe - dans le coeur du caillou dans la feuille effrayée dans la douce insistance de la pluie sur le toit dans la goutte dessinant le hasard sur la vitre- quelque chose ou quelqu'un -dieu peut-être Mais dieu n'existait pas encore- Je ne demandais rien Je me contentais d'être   Le vieux chien se heurtait aux chaises invisibles depuis longtemps   Je ne sais qui inventait l'ange en s'envolant loin de son apparence où l'on avait dû l'oublier   .   RAYMOND  FARINA   ... [Lire la suite]
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dimanche 6 avril 2014

GASTON MIRON...Extrait

... Le vent rend l'âme dans un amas d'ombreles étoiles bourdonnent dans leurs feux d'abeilleset l'air est doux d'un passage d'écureuiltu déjoues le monde qui assiège nos lieux secretstu es belle et belle comme des ruses de renardPar le vieux silence animal de la plainelorsque fraîche et buvant les rosées d'envolcomme un ciel défaillant tu viens t'allongermes paumes te portent comme la meren un tourbillon du coeur dans le corps entier .   GASTON MIRON   .      
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dimanche 6 avril 2014

LE TEMOIGNAGE SILENCIEUX D'UN CROISEMENT

Nus de ce que nous sommes, nus de nos vides à tarir, nus de nos prières à découdre l’amertume de nos sacrifices et de nos renoncements. Nos merveilles sont dans l’exploit de nos rêves. Dans la grandeur et la magnificence de l’illusion qui bataille nos réels foudroyés d’abstinences.  La nudité c’est la rencontre. C’est le lieu privilégié où se recoud le monde. C’est la gloire des profondeurs au service des ailes d’anges. Il n’y a qu’ici, que nous pouvons caresser l’idée de la réconciliation. Il n’y a qu’ici, que nous savons être... [Lire la suite]
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dimanche 6 avril 2014

L'HOMME AU KAMANTCHA

Nous ne pouvons savoir ! — Nous sommes accablésD’un manteau d’ignorance et d’étroites chimères !Singes d’hommes tombés de la vulve des mères,Notre pâle raison nous cache l’infini !Rimbaud, Soleil et Chair, mai 1870 Si dans le transvisible, on entre par une porte, — on y entre par effraction. J’en appelle aux perspicaces, aux clairvoyants, à ceux qui ont l’œil qui s’ouvre, comme il se ferme, de l’intérieur. Au seuil de l’invisible, là, où les fleurs s’entrouvrent et embaument l’espace. — Je vois les yeux d’un homme... [Lire la suite]
dimanche 6 avril 2014

LES VITRES SOUFFLEES

Je ne suis qu’une fine partie de conscience. J’éprouve des joies impartageables et des douleurs qui me gâchent l’existence. Je colle aux parois du jour comme une araignée sur sa toile. Le jour se substitue à l’épouvante qui saisit ma conscience. La lumière est-elle là pour éclairer ? En vérité, mon handicap ne rencontre presque jamais l’idée que je me fais de lui. J’incube dans une passoire de lamentations où sursaute mon orgueil. Une fraîcheur bleue se cache sous les mots que l’espoir féconde. Je me dois d’incarner l’espoir... [Lire la suite]
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