jeudi 15 mai 2014

UNE LAMPE ET UN FLEUVE D'ABANDON...Extrait

.... Pour quelle saison, ces rires, ces cris, ces suintements de voix ?   Tout appareille pour un trajet désencombré, comme désappris…   Et la lumière s’immisce par la fente du coeur quand il n’attend plus rien,   offert aux flux et reflux d’un fleuve désarmé, d’un fleuve d’abandon…   .   BERNARD PERROY   .   Oeuvre Vtrail Kim En Joong  
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jeudi 15 mai 2014

PRECIS DE DECOMPOSITION....Extrait

" En marge des instants. C’est l’impossibilité de pleurer qui entretient en nous le goût des choses, et les fait exister encore : elle nous empêche d’en épuiser la saveur et de nous en détourner. Quand, sur tant de routes et de rivages, nos yeux refusaient de se noyer en eux-mêmes, ils préservaient par leur sécheresse l’objet qui les émerveillait. Nos larmes gaspillent la nature, comme nos transes, Dieu… Mais à la fin, elles nous gaspillent nous-mêmes. Car nous ne sommes que par le refus de donner libre cours à nos désirs suprêmes :... [Lire la suite]
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jeudi 15 mai 2014

ODA A LA BELLE DESNUDA

Con casto corazón,con ojos puros, te celebro, belleza,reteniendo la sangrepara que surja y siga la línea, tu contorno,para que te acuestes a mi odacomo en tierra de bosques o de espuma,en aroma terrestre o en música marina.Bella desnuda,igual tus pies arqueadospor un antiguo golpe de viento o del sonidoque tus orejas, caracolas mínimasdel espléndido mar americano.Iguales son tus pechos de paralela plenitud,colmados por la luz de la vida.Iguales son volando tus párpados de trigoque descubren o cierrandos países profundos en tus ojos.La... [Lire la suite]
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jeudi 15 mai 2014

L' ECORCE DES COEURS...Extrait, " Comment ne pas penser à toi "

Bien sûr je sais qu’à cette heure Partout dans le monde Des hommes se blottissent de peur Des enfants ne font plus la ronde Des étoiles au bout de leurs doigts Que des femmes se cachent de la bête immonde De la violence quotidienne qui leur est faite… Mais comment ne pas penser d’abord à toi A tes seins bourdonnant comme des abeilles A ta bouche fruitée qui déborde du cœur A tes mains d’où ruissellent des caresses de soleil A tes épaules nues ou je cueille des fleurs Au parfum crémeux de ton ventre blanc Oui comment ne pas penser... [Lire la suite]
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