
Nous marchions dans Parisparmi ses fourrés citadins aux multiples accordsde trains et d’herbe,d’aromates doux-amers,d’obscurités, d’éclairs,de nuages entraperçus dans le miroir des vitrines…Du haut de mes dix ans,je buvais littéralement des yeuxtous ces visages, ces paysages,tandis que mon frère plus vieuxse tenait à distance « de sage »,pourvu qu’il recomposât dans son cœurle visage de sa bien-aimée…Alors les pas de mon pèresavaient à la fois nous porter et nous rendre à la beauté des cœurs dispersés au cœur de la cité…Je...
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