Je t’apporte une petite algue qui se mêlait à l’écume de la meret ce peigneMais tes cheveux sont mieux nattés que les nuages avec le ventavec les rougeurs célestes et tels avec des frémissements de vieet de sanglots que se tordant parfois entre mes mainsils meurent avec les flots et les récifs du rivageen telle abondance qu’il faudra longtemps pour désespérer des parfumset de leur fuite avec le soir où ce peigne marque sans bougerles étoiles ensevelies dans leur rapide et soyeux cours traversépar mes doigts sollicitant encore à leur... [Lire la suite]
Faut dire que dans le creux de ses bras, elle ne savait que voler, qu'elle se chaussait de nuages quand il l'emportait.Faut dire qu'elle en perdait la tête à se serrer si fort , à se fondre dans lui pour ne faire qu'un seul coeur.Et que les regards qu'ils croisaient jusqu'à s'en voir l'âme n'étaient rien que les leurs.A l'abri dans de leurs ciels, ils se croyaient seuls, parfois, quand l'amour bondissait.Il est des je t'aime qui ont besoin d'espace.
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JOEL GRENIER
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On s’obstinait à renforcer des digues à haler un monde d’encre et de silence.
On osait parler aux étrangers qui peuplaient nos songes.
On disait ces ailleurs et ces mille riens qui comblaient le vide.
Sans doute rien ne nous sera donné
ce murmure de nos âmes qui effraie tant et s’indure en l’autre nous en éloigne un peu plus encore…
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AGNES SCHNELL
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