
Je vais me taire ce soir après ce poèmeranger ma voix et mon sanglaisser venir quelques heures où tout se passecomme si tu n'existais pas.Je te vois encore pourtant dans la main de la nuitscandalisé que de loin tu apparaissescomme un pétale de roseou un jet de lait ou une flèche d’étoileen forme de femme.Femme, tu es femmevêtue et dévêtue de peaufraîche et chaude pleine de sang et d'ospareille, mon ineffable,à tout le troupeau.Laisse laisse laissemon amour et mes motste séparer en te chantanttrier de la boue mon diamantfaire exploser...
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