lundi 10 novembre 2014

VERS LE MATIN DES CERISES

Ce serait une joie d'écrire sur la neige un premier chant d'amour quelque chose comme "tes seins sont deux villes pleines de rumeurs et tes lèvres indiquent la route du pays des œillets fiévreux..." Ce serait une joie de s'attarder sur la neige d'écouter les colombes qui roucoulent sous la neige Enlacés ainsi que deux paroles pacifiques Ce serait... Mais le sang brûle la neige A qui ce sang sinon à l'espoir A qui ce sang sinon à la vie chaude et belle et cruelle et unique ... Mais la neige ne fond pas dans nos veines.   . ... [Lire la suite]
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lundi 10 novembre 2014

RENE CHAR

« La sagesse est de ne pas s’agglomérer, mais dans la création et dans la nature communes, de trouver notre nombre, notre réciprocité, nos différences, notre passage, notre vérité, et ce peu de désespoir qui en est l’aiguillon et le mouvant brouillard ».   .   RENE CHAR   . Oeuvre Salvador Dali        
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lundi 10 novembre 2014

JACQUES VIALLEBESSET

          à SL   La dentellière de la brume Aux agiles doigts bleus de pluie Recouvre au fur et à mesure Qu'elle se détisse l'enfance Les mots courent se bousculent Sur la trame douce des jours Elle dessine une mouette Pour voir une mer inconnue Elle brode de perles volées Entre les dents de la mort Les oiseaux bariolés de joie S'envolant de terres bleues Avant de se lover dans la laine Drue du bélier de son sommeil.   .   JACQUES VIALLEBESSET... [Lire la suite]
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lundi 10 novembre 2014

RENE CHAR

« Lorsque nous sommes aptes à monter à l’aide de l’échelle naturelle vers quelque sommet initiant, nous laissons en bas, les échelons du bas ; mais quand nous redescendons, nous faisons glisser avec nous tous les échelons du sommet. Nous enfouissons ce pinacle dans notre fonds le plus rare et le mieux défendu, au-dessous de l’échelon dernier, mais avec plus d’acquisitions et de richesses encore que notre aventure n’en avait rapporté de l’extrémité de la tremblante échelle. »   .   RENE CHAR   . ... [Lire la suite]
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lundi 10 novembre 2014

DERRIERE LE DOS DE DIEU...Extrait

Avoir conscience de ma vie finie. De l’infinité infinie immanente des mondes. De la relativité de toute connaissance. Le plaisir et le déplaisir parfois de regarder, d’entendre de sentir de penser les choses, humaines et non humaines, l’obscurité et la lumière. Trouver des mots pour essayer de dire. Écrire ce quelque chose qu’on appelle un poème, sachant qu’on ne sait pas ce que c’est .   .   LORAND GASPAR   .      
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lundi 10 novembre 2014

PRESENT INTERIEUR...Extrait

à Josette Ségura   Du monde tu ne vois que le verso mais ce soir tu as rendez-vous avec la page blanche   A cet instant le monde ne fait que commencer   Rien sur la table d’écoute hors le bruissement du papier des feuillages ailés   à peine ce mouvement de paupières dans le silence   et sous ta plume l’écriture des herbes couchées par le vent   .   GILLES BAUDRY   .        
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lundi 10 novembre 2014

ORPHIQUES...Extrait

Quand  la  musique  de  mes  yeux  se  sera  tue quand  mon  Ombre  descellera  le  jour  de  pierre quand  mes  mains  ne  feront  plus  obstacle  aux  nuées quand  mon  oreille  aura  son  lit  parmi  les  astres quand  les  cieux  oubliés  ma  bouche  ensableront   Alors  l'amère  lassitude  du  néant ayant... [Lire la suite]
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lundi 10 novembre 2014

LA FAUSSE PAROLE...Extrait

Sans parole, je suis toute parole; sans langue, je suis chaque langue. D'incessants déferlements de rumeurs tantôt m'humectent et me font onde, tantôt m'affleurent comme d'un destin de calme promenade et me font sable, tantôt me choquent et me font roc. Je m'allonge en très immense et très docile plage où de vastes êtres collectifs, nerveux et tumultueux, abordent en gémissant élémentairement. De tous les langages mêlés, j'entends se composer une sorte de non-langage indicidiblement rumoreux; et ce non-langage, je l'écoute en ces... [Lire la suite]
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