
Tu voulais que je te dise le secret du renouveau. Mais je garde le secret tout autant que le sapin. Arbre dont les mille doigts indiquent mille chemins. Je ne te dirai jamais, mon amour, pourquoi si lentement le fleuve coule. Mais je mettrai en ma voix d'eau dormante le ciel cendré de tes regards. Tourne autour de moi, ma brune, et prends bien garde à mes feuilles. Tourne encore, tourne toujours jouant à la noria de l'amour. Quand je le voudrais, je ne puis te dire, hélas, le secret du renouveau.
FEDERICO...
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