
(...)
La première fois, ce fut à l’aéroport français du Bourget, et une autre fois, dans une rue de Sofia ? Tu fus pressé de te déclarer exactement, de te définir. Ton identité, sur tes papiers, était : "non définie", mais en toi elle pointait comme une lumière. Il te fallait soudain faire concorder les deux choses, comme si c’était la première fois dans ta vie que tu affrontais la question : Qui es-tu ? La police française n’avait pas les moyens de comprendre un fait que ne comprendrait pas la police israélienne. Ton permis de...
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