PATRICK ASPE
J'ai lancé l'espace dans le grand ciel du temps qui va, nuages, arbres arborés de ta lumière, à la lisière de ton chemin, mains dans nos mains, à travers les siècles des pierres, des pistes et des instincts, ventres des femmes, sources créations, pulsions, gémissements, floraisons,... Et les images en suspension - les encres, les coups de crayon, les calques, et la passion, même les poussières font de la mémoire un univers qui gagne le coeur - compte à rebours - je prends sur moi, la lune brève, les lèvres chaudes, les pages, les pays, les gens, la terre, la tolérance, et les semailles,... Enfance dans la montagne des pâturages aux vaches rouges des volcans, royaume des révolutions, funambules, arlequins, jongleuses des heures prises à la fenêtre des greniers, prisonnier, prisonnière, foudre des foudres, la société fragilise l'esprit des nouvelles espérances, lignes du paysage, paysans, urbanisme à l'outrance des virages, mirages, mirages, les arbres vivent et ils sont en marche,... Kaléidoscope généreux des ondulations de couleurs, les différences sont nos richesses nécessaires....
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PATRICK ASPE
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