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Mais le lieu où l’on se rassemblait par beau temps était à l’ombre des trois faux poivriers. Le dimanche, dès l’aube, à la lueur d’un fanal, on y plumait les poulets ou écaillait les poissons. On y pelait les ignames, les taros, les patates, les morceaux. On y effeuillait les tiges de salades, brèdes, gluants, citrouille, choux de Chine et chouchoutes. On jetait plus bas les pelures, les coquilles, les restes, les saletés et autres boites de conserve vides, dans un trou creusé par les garçons, à l’abri des regards.
Au...
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